Et si... [neutre privé Edwin]

Enzo approchait de ses deux ans. Il avait exactement un an et onze moi. Alessia, arborait déjà un ventre enorme, montrant bien qu'elle subissait une double grossesse. Elle était déjà fatiguée alors que les bébés dans son ventre avaient seulement cinq mois d'existance. Allongé dans le lit, son ventre contre celui d'Edwin, Alessia eut une suprise qui la fit sourire.
"Je viens de recevoir mon premier coup..."
Elle ouvrit un oeil endormie, espérant qu'Edwin avait sentit lui aussi sur son ventre.

"Ah bon? Je n'ai pas senti."
Edwin posa sa main sur le ventre de son épouse, et gratouilla doucement sa peau à un endroit. Un coup assez fort vint lui répondre, mais impossible de savoir lequel des deux bébés avait cogné.
"Eh ben, ils ont de la force!"
La grossesse gémellaire avait été confirmée par la guérisseuse, qui avait été surprise que les futurs parents ne manifestent pas d'étonnement à son annonce.

"Oui, j'espère qu'ils ne se ferront pas mal à taper aussi fort."
Elle se posa une main sur le bas ventre.
"Je me sens déjà lourde et énorme !"
Alessia eut un sourire et ferma les yeux.
"Ca m'ennuie, j'ai envi d'un calin en plus..."

"On peut essayer. Mais j'espère ne pas vous blesser."
Edwin eut un petit rire.
"Ce sera un peu de gymnastique..."
Il lui caressa doucement le ventre.
"Il faudra que tu te tournes dans l'autre sens."

Alessia ne put retenir un sourire.
"Bientot on ne pourra plus rien faire, alors autant en profiter."
Elle se retourna non sans mal dans le lit et colla son dos contre le torse de son aimé. Il avait champs libre avec ses mains. Alessia se tordit un peu et lui posa un baiser sur le menton.
"Je t'aime."

"Difficile d'avoir des désirs quand on se sent énorme, pas vrai?"
Edwin laissa ses mains vagabonder sur le corps de son épouse, qu'il ne voyait que peu. Il approcha ses lèvres de son oreille, et la mordilla, avant de lui chuchoter des mots d'amour.
"Pour moi, tu restes toujours aussi désirable..."
Il la sentit se tendre, et elle gémit quand il osa quelques petites attentions assez poussées. Cependant, les bébés s'agitèrent dans son ventre. Le jeune homme se figea.
"Ca va me bloquer s'ils bougent."

Alessia passa une main derrière elle sur une des fesses d'Edwin.
"N'y prete pas attention."
Elle ne voulait pas qu'il s'arrete à cause des bébés. Le désir était bien là. Aussi, elle se serra d'avantage contre lui.
"Ca ne leur fera rien."

"Je vais avoir du mal."
Edwin tenta de faire abstraction des bébés qui cognaient dans le ventre de leur mère, mais au bout d'un moment, il s'arrêta avec un soupir.
"Je n'y arrive pas. Ca me bloque de les sentir bouger. J'ai l'impression que si je... Enfin, que quand on passera aux choses sérieuses, je vais les toucher ou je ne sais quoi."
Il grimaça.
"Je ne peux pas."

Alessia soupira légérement, mais même si elle en avait très envie et que probeblement après, ils auraient encore plus de mal, sachant qu'il ne faudrait pas exagérer avec les bébés, elle n'en voulait pas à Edwin.
"Ne te force pas."
La jeune femme ne bougea cependant pas, elle se sentait bien dans cette position.

"Je vais encore essayer. Il suffirait qu'ils restent tranquille une petite heure..."
Edwin posa son front contre le ventre rond de son épouse.
"C'est plus que l'heure de dormir, vous deux. Vous devriez vous calmer, que papa puisse faire un gros câlin à maman."
Ses mains reprirent leur travail, en évitant soigneusement le ventre de la jeune femme pour ne pas titiller les bébés, ainsi que sa poitrine rendue douloureuse par la préparation à l'allaitement.

Alessia se laissa faire. Elle n'était de toute façon pas en état de donner de sa personne.
"Je ne peux pas les controler, si il bouge, c'est bon signe."
Elle passa sa main dans les cheveux d'Edwin.
"Si tu savais comme je t'aime."
Elle lui adressa un beau sourire et ne put retenir un gémissement. Avec la grossesse, leurs étreintes étaient moins courant, aussi, Alessia, qui réclamait rarement, demandait parfois un calin de la sorte à Edwin. Elle posa une main sur son ventre.

Edwin parvint finalement à faire abstraction des mouvements des bébés, et à aimer son épouse une heure durant. Il veilla à ne pas trop la brusquer afin de ne pas la blesser, elle, et les enfants qu'elle portait. Finalement, il s'écarta d'elle pour avoir un peu d'air.
"J'ai réussi..."
Il soupira, heureux et fier de lui. Il tourna la tête vers son épouse, et lui prit la main.
"C'était bon?"
Il se doutait un peu de la réponse au vu des cris qu'elle avait poussés. Il sourit.
"Ca va avec les bébés?"

Alessia sera doucement la main d'Edwin dans la sienne.
"C'était parfait, et les bébés vont bien, ils cognent toujours."
Elle eut un sourire et ferma les yeux et se retourna pour etre face à Edwin.
"Mais tu m'as épuisé mon amour. Je croit que je ne vais pas tenir longtemps éveillé."
Elle lui posa un baiser sur un téton et soupira d'aise.

Edwin serra son épouse tout contre lui, et posa sa main libre sur son ventre tendu.
"Tu penses que ce seront des garçons ou des filles?"
Il pressa doucement la main d'Alessia dans la sienne. Ils avaient un peu pensé à des noms, mais pas tant que ça. Pour le moment, deux prénoms avaient été retenus: Raven pour un garçon, et Tya pour une fille. Il leur en fallait encore deux autres, en cas de jumeaux du même sexe.
"Ils bougent beaucoup."

"Oui, Enzo était moins agité."
Alessia ferma les yeux pour réfléchir un peu.
"Je n'ai aucune idée sur le sexe du bébé, ça sera une surprise tout autant que de connaitre leur physique. Enzo est un joli mélange de nous deux. Il a mes cheveux, et ensuite, il a tes yeux et tes traits. Peut etre que ce seront des filles, je ne sais pas."
Alessia embrassa doucement les doigts d'Edwin.
"Bonne nuit."

"Je n'ai pas envie de dormir..."
Edwin rit.
"Et avec ce qu'ils gigotent, je ne sais pas comment tu peux fermer l'oeil."
Il attendit un moment avant de poursuivre.
"Ils ne te gênent pas?"

"Non, ils ne me gènent pas, ils bougent alors je finis par oublier, et puis je suis fatiguée avec la grossesse et ce soir ce petit plus m'a litteralement épuisé."
Elle eut un sourire et caressa son gros ventre.
"Si on veut des bébés en formes, leur maman doit bien dormir."

"Tu as raison."
Edwin se força à fermer les yeux, et resta tout contre elle.
"Bonne nuit."
Il mit du temps à s'endormir, profitant bien des mouvements incessants des bébés dans le ventre de leur mère.