Enzo [neutre privé Edwin]

Maintenant qu'Enzo était assez grand, le couple commençait à aborder le sujet d'un nouveau bébé. Le petit dormait, et ses parents avaient donc le champ libre pour passer aux essais.
Edwin émergea lentement de sous le drap, et vint se mettre contre son épouse, qui était déjà plus que toute chose.
"Alors, on continue nos essais bébé?"
D'un bras, il lui souleva doucement la jambe, avec un sourire en coin.

Alessia eut un sourire et se redressa un peu malgré la position de ses jambes et elle embrassa Edwin.
"Bien sûr qu'on continue."
Elle lui offrit un large sourire, elle avat déjà la tête ailleurs.

"Ca fait un moment, et encore rien en vue... Je dois m'encrasser."
Edwin rit, et suivit l'impulsion de son épouse pour les unir. Ils passèrent un long moment noués l'un à l'autre, et s'envolèrent ensemble au grand moment. Quand ils furent tous deux apaisés, et qu'ils se séparèrent, le jeune homme sourit.
"Ta grossesse se fait attendre... Il faut croire que je ne suis plus assez performant."
Il lui caressa doucement le visage, et repoussa ses mèches collées.

Alessia ferma les yeux.
"Cesse de dire des aneries, je me laisse faire et je suis éssoufflée beaucoup plus vite que toi !"
Elle passa ses bras autour de lui et lui colla la tête dans sa poitrine.
"Mon nounours à moi !"
Elle ne put s'empecher de rire. Il avait la joue écrasé contre l'un de ses seins.

Edwin sentit le désir le reprendre, et il se dégagea doucement.
"Tu as perdu de la poitrine depuis que tu n'allaites plus Enzo... Vivement que tu sois de nouveau enceinte, que je puisse de nouveau m'amuser!"
Il éclata de rire, et se mit au-dessus d'elle.
"Partante pour une seconde fois?"

Alessia sembla réfléchir...
"Alors tu ne m'aimes plus comme ça ?"
Elle se posa les mains sur la poitrine.
"Je ne te plait plus, c'est pour ça que tu n'arrives pas à me mettre enceinte..."
Elle soupira.
"Il faut se remettre au travail alors."
Elle colla le bas de son ventre contre celui de son aimé.
"Toi tu restes le même, avec un corps qui en ferait baver plus d'une."

"Je te charriais..."
Edwin posa ses lèvres contre l'épaule de son épouse.
"Tu es la plus belle femme que cette terre ait portée."
Il descendit lentement avec ses baisers jusque sur son sein.
"Je t'aime."
Constatant qu'elle était aussi prête que lui, le jeune homme les unit. Ce fut ce moment qu'Enzo choisit pour les appeler en pleurant en bas des escaliers, à la barrière fermée.

Alessia se tendit en entendant le petit.
"Je vais descendre."
Voyant l'air un peu déçu d'Edwin, elle l'embrassa.
"J'en avais autant envie que toi, mais Enzo, c'est notre bébé."
Elle lui adressa un sourire et se défit de son étreinte. Elle enfila une simple chemise de nuit et descendit rapidement voir.
"Qu'est ce qu'il y a mon coeur ?"
Elle ouvrit le petit portillon et le prit dans ses bras. Il semblait paniqué, il tremblait.
"Et bien, qu'est ce qu'il se passe ?"
"Papa..."

Edwin se leva pour enfiler au moins un caleçon. Connaissant son épouse comme il la connaissait, elle allait remonter dans la chambre avec leur fils. En effet, quelques instant plus tard, elle était là avec lui. Il pleurait dans ses bras, et regarda son père d'un air paniqué.
"Papa!"
Le jeune homme haussa un sourcil, surpris.
"Qu'est-ce qu'il y a bonhomme?"
Alessia déposa le petit sur le lit, et il montra le dos de son père.
"Papa... Méchant, bobo, rouge..."
Il rampa sur le lit, et alla voir sa cicatrice, un peu étonné qu'elle ne saigne pas.
"Pas mal?"

Alessia fronça les sourcils, étonnée.
"Comment est ce qu'il sait que c'était ouvert avant ?"
La jeune femme caressa les cheveux d'Enzo. Le petit semblait perdu.
"Papa plus bobo ?"

Edwin fronça les sourcils.
"Il pleurait comme d'habitude, pour rien, non?"
Voyant son épouse hocher la tête, il réfléchit.
"Et s'il avait des pouvoirs? S'il voyait en rêve des choses du passé, présent ou futur? Ca expliquerait des choses..."

Alessia fronça les sourcils.
"Et d'où ça lui viendrait ?"
Elle regarda Edwin sans comprendre. Elle était dubitative, mais effetivement, ça expliquerait beaucoup de chose dont celle là.
"Tu crois qu'il t'aurait vu te faire blesser ? C'est horrible..."

"Je ne sais pas non plus pourquoi il aurait des pouvoirs alors que nous n'en avons pas. Mais il arrive que cela se déclare sans raison."
Edwin caressa les cheveux de son fils, qui touchait la grande cicatrice de son dos avec ses petites mains.
"Je comprends pourquoi il avait si peur, dans ce cas."
Il sourit à Enzo.
"Ce n'était qu'un rêve, bonhomme. Je n'ai rien."
"Non, pas rêve..."

Alessia regarda tristement Enzo. Effectivement. Si il voyait des batailles dans ses rêves, il y avait plus d'une raison pour qu'il panique et n'arrive plus à s'endormir.
"Papa n'a rien mon chéri."
"Si papa mal ! Méchant m'sieur."
Alessia lui posa une main dans le dos.
"C'est fini, regarde papa n'a plus mal."
Elle posa elle aussi sa main dans le dos d'Edwin pour montrer à Enzo qu'il n'avait rien.

"Tu peux retourner te coucher, d'accord?"
Enzo lui fit les yeux doux.
"Dormir avec vous..."
Edwin secoua la tête.
"Non mon grand, tu dors dans ta chambre. Ici, c'est le lit de maman et moi."
Il se doutait que sa compagne refuserait qu'il dorme dans sa chambre, mais pour son éducation, il fallait lui imposer des règles. Aussi, il se leva, le prit dans ses bras, et sortit de la pièce pour le ramener dans son lit.

Alessia préféra ne rien dire et laissa faire Edwin. Elle était un peu trop permissive et protectrice, elle le savait. Surtout quand il faisait des crises comme celle là. Mais si il paniquait encore, elle le laisserai dormir avec eux. Edwin remonta un peu plus tard, après avoir couché Enzo.
"Tu es sûr que ça ne va pas le traumatiser ses visions et de dormir tout seul après ça ?"

"Il est calmé. Ca devrait aller."
Edwin se laissa tomber dans le lit.
"Avec lui, nous ne sommes pas prêts de concevoir un nouveau bébé. Dès qu'on couche, il faut qu'il nous dérange."
Il rit, puis reprit son sérieux.
"Dire qu'on a un enfant magique..."

"Je préréferai qu'il n'ait pas ces visions, ça lui fait peur."
Alessia se mussa contre son époux.
"Il voit des choses qu'un enfant de son age ne devrait meme pas connaitre."
Elle soupira.
"Tu penses que tout ça a un rapport avec le fait qu'il parle déjà assez bien pour son age ?"

"Peut-être. Il est intelligent, en plus."
Edwin caressa doucement le bras de son épouse.
"J'espère que ça ne le fera pas mûrir trop vite. Il faut quand même qu'il ait une enfance."
Afin de ne pas paniquer Alessia, il l'attira dans ses bras, et changea de sujet.
"Bon, alors, et ce bébé?"

Alessia resta blottit dans les bras d'Edwin, et lui posa un baiser sur le torse.
"Je n'ai plus trop envi ce soir."
Elle lui adressa un sourire d'excuse et l'embrassa.
"Je suis désolée, mais ça m'a un peu coupé l'envi pour ce soir."

Edwin remonta un peu sa jambe contre les fesses de son épouse.
"C'est ce que dit ton esprit, mais pas ton corps."
Il glissa doucement ses mains sur elle et l'embrassa.
"Allez, il n'y a rien de grave. Maintenant on sait ce qu'il a, et c'est sans doute un don des dieux. Et puis, ça te changera les idées..."
Il se tendait de plus en plus, pour sa part.

"Edwin..."
Alessia le laissa faire, mais elle n'avait vraiment plus très envie. Effectivement, cette histoire allait lui occuper l'esprit, mais surtout, elle lui avait coupé toute envie pour la soirée.
"Je crois qu'on devrait dormir."

Edwin soupira, et la relâcha.
"Pourquoi donc?"
Il lui releva le menton pour qu'elle le regarde.
"Tu fais la tête à cause d'Enzo maintenant?"

Alessia l'embrassa doucement.
"Non, ce n'est pas à cause de lui."
Elle plongea son regard dans celui d'Edwin et passa ses bras autour de lui.
"Ca m'a un peu coupé l'envie pour ce soir, c'est tout, mais ce n'est ni lui ni toi evidemment."